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Atelier Parlementaire sur les Défis et les Perspectives du Programme de la Monnaie Unique de la CEDEAO tenu au Parlement de la CEDEAO, à Abuja, Nigeria, le 23 mai 2018.

Le Directeur Général de l’AMAO, Momodou B. SAHO, a participé à l’Atelier Parlementaire sur les Défis et les Perspectives du Programme de la Monnaie Unique de la CEDEAO tenu au Parlement de la CEDEAO, à Abuja, Nigeria, le 23 mai 2018. M. SAHO a présenté un document sur le Cadre Juridique et Institutionnel de l’Union Monétaire de la CEDEAO. Le document sera bientôt publié sur le site Web de l’AMAO en anglais et en français.  L’atelier a été organisé par l’Institut national des études législatives et démocratiques (NILDS) de l’Assemblée nationale du Nigeria, en collaboration avec le Parlement de la CEDEAO, avec l’appui financier de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF).

D’éminentes personnalités dont le Président du Parlement de la CEDEAO, S.E. Moustapha Cissé LO ; le Directeur Général du NILDS, Professeur Ladi HAMALAI, MFR ; le Ministre de l’intégration régionale du Cabo-Verde, Dr. Júlio César Herbert Duarte LOPES ; le 2ème Vice-Gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée, Hon. Baidy ARIBOT ; le représentant du Gouverneur de la Banque centrale du Ghana, Mme Grace AKROFI ; les députés du Parlement de la CEDEAO et les députes des parlements nationaux des Etats membres de la CEDEAO, entre autres, ont marqué l’atelier de leur présence.

Se félicitant de l’initiative visant à sensibiliser les parlementaires sur les questions d’intégration monétaire, M. SAHO a fait la déclaration suivante lors de l’atelier :

« Il est nécessaire d’étendre le processus au-delà des institutions communautaires, des Banques centrales et des ministères des Finances pour inclure les législatures, le secteur privé, la population en général et les organisations non gouvernementales. Un plus grand soutien du public au projet de l’union monétaire est nécessaire pour la réussite de sa mise en œuvre.  Les institutions communautaires et les autorités nationales devraient saisir toute opportunité qui s’offre à elles pour expliquer au public ce qui est en train de se faire en leur nom et mettre en œuvre des politiques qui profiteront à tous les citoyens de la CEDEAO. Les aspirations des pères fondateurs pour une CEDEAO plus unifiée restent plus que jamais pertinentes. La forme que prendra la réalisation de ces aspirations continuera de faire l’objet de débats. Toutefois, sans une collaboration plus étroite, la CEDEAO continuera d’être une mosaïque de petits pays avec peu de voix et de représentation au niveau des instances internationales ».